Avec son dernier livre en niçois, Véronique Champollion nous entraîne dans les rues de San Francisco. Fan des séries Twin Peaks et The Streets of San Francisco, Véronique Champollion a commencé à photographier les trottoirs de San Francisco en 2013. Les rêves de fortune et les signes de la clochardisation lui ont inspiré cette histoire sous forme d’enquête codée… en nissart, de segur !
L’oncle Jean, petit frère de notre chère mère, depuis tout petit voulait « aller faire fortune en Amérique », comme on disait autrefois. C’était dans les années Médecin. Nous avions beaucoup pleuré, beaucoup festoyé, mais rien ne put le décourager, il partit et ne donna plus jamais de nouvelle, jusqu’à cette lettre d’un notaire de San Francisco : […] Ainsi commence, en suivant les instructions de la lettre, l’aventure des neveux et nièces de l’oncle Jean dans les rues de San Francisco.
3 belles journées au festival avec la présentation de 2 livres au café beaux livres :
Contribution à une réhabilitation du travail ménager en particulier de la place de l’homme dans la maison de Véronique Champollion et La cordillère des ondes de Patrice Delbourg et Michel Joyard
véronique champollion, michel joyard et patrice delbourg
vient de paraître – 16 x 16 cm- 12 euros sur la boutique en ligne !
L’obstacle majeur à une intégration harmonieuse de l’homme dans l’univers dit féminin de la maison ne tiendrait pas tant au manque de savoir-faire de ce dernier, qu’à l’inadéquation entre valeurs masculines d’une part et symbolique du domaine ménager d’autre part. Une simple glorification des tâches domestiques dissipera donc le malaise qui tient encore beaucoup d’hommes loin des fourneaux.
Pour illustrer ce thème Véronique Champollion détourne avec humour des œuvres célèbres.
Le voyage imaginaire, sous forme de bande dessinée, de Sainte Réparate de Césarée à Nice tel est le thème du nouveau livre en niçois de l’artiste Véronique Champollion.
Inspiré d’un Bréa, le doux visage de la sainte ne laisse rien présager des péripéties qu’elle rencontrera lors de son épopée marine de Césarée à Nice. Rencontres avec la mythologie, telle celle de Thésée lors de son retour triomphal avec la dépouille du Minotaure. Celle d’Ulysse sur un radeau de fortune, furieux qu’on ne le laisse pas monter à bord. Rencontres redoutables aussi avec les pirates qui, armés jusqu’aux dents, sont repoussés par l’escadrille des goélands. Des hôtes plus paisibles sont accueillis à bord comme le perroquet ou l’évocation de Flamenca, issus de la littérature occitane. Nice arrive enfin en vue, avec son château et sa vieille ville. Complexité du scénario accentuée par un quasi Babel de langues où se côtoient : nissart, latin, grec, provençal, anglais. Les allusions ou citations, littéraires et visuelles, sont foison. Est-ce à dire que l’œuvre est réservée aux seuls initiés ? Non. Une lecture moins érudite s’offre à nous par le biais du dessin et de l’imagination de l’auteure, qui a su rendre vivante et pittoresque la légende de la Sainte Patronne de Nice. Frédéric Voilley 2022
La présente édition qui a été tirée a 100 exemplaires sur papier munken dont : 20 exemplaires de tête numérotés de I à XX, 80 exemplaires dont 77 numérotés de 1 à 77 et 3 exemplaires hors commerce a, b et c, comporte 78 reproductions des illustrations réalisées par Véronique Champollion. Tous les exemplaires ont été signés par l’artiste après tirage. Le livre sera bientôt en vente dans la boutique en ligne. 22 € l’exemplaire courant et 40 € l’exemplaire de tête avec gravure. NOTE / Edition épuisée
NOUVELLE EDITION :
Cette deuxième édition, qui a été tirée a 100 exemplaires sur papier munken, numérotés de 1 à 100, comporte 78 reproductions des illustrations réalisées par Véronique Champollion. Tous les exemplaires ont été signés par l’artiste après tirage. PRIX : 22 €
La parution du livre a donné lieu à une exposition au transartcafé d’Antibes. Celle des 30 œuvres originales réalisées par Véronique Champollion pour illustrer Le bestiaire ou cortège d’Orphée de Guillaume Apollinaire.
Découvrir l’exposition et le vernissage sur la page facebook du transartcafé
Le bestiaire – Apollinaire illustré par Véronique Champollion
Dès la conception de son bestiaire Guillaume Apollinaire voulut qu’il soit doublé de l’œuvre d’un artiste. Il a un moment pensé à adjoindre ses propres dessins, au fur et à mesure de l’écriture, deux langages se répondant et se complétant – mais un regard extérieur était mieux à même d’ouvrir le champ des significations. À condition de dépasser l’illustratif pour arriver à une œuvre de poids égal. Sans cette exigence chaque créature peut sembler un dense tissu d’allusions à la mythologie, à l’hermétisme, à la littérature. Selon Breton, l’étalage d’érudition d’un débutant.
Et qui donc pouvait saisir cette main tendue depuis plus d’un siècle ? La réponse nous semble évidente : Véronique Champollion. Mais encore fallait-il qu’Arielle Rometti comprenne la nécessité de cette rencontre et la rende possible.
C’est fait et grâce aux inventions de Véronique Champollion, où jeu et drame, tendresse et ironie se côtoient, nous pénétrons dans ce jardin des délices, qui s’offre frais et vivant comme au premier jour.